Rover, aloud !

Festival Soirs d'Eté 09/07/2012

L’electronica étant morte et enterrée, il est temps de passer au plat de résistance, du Rover sauce grand veneur.
Plutôt que de vous refaire une description complète de la set liste, copie conforme de celle servie à Solidays (si ça vous intéresse,  jetez un oeil sur le report du samedi), je passerai directement à mon impression de spectateur ayant quitté notre vagabond mélancolique sur une déception quelques jours plus tôt. Verdict: c’est beaucoup mieux.
Visiblement plus à l’aise que sous le Domino, Rover livre un set corrigé de tous les défauts relevés précédemment: plus loquace (« Je suis Rover… et je vais boire de l’eau. » – moi je trouve ça très drôle -), plus souriant, plus décontracté et moins accroc au « no more » qu’à Solidays, le géant mèchu et sa fine équipe enchaînent les morceaux avec une intensité et une conviction que je n’avais pas retrouvées à Longchamp.

Cerise sur le gâteau, il part même en roue libre sur la fin du dernier morceau, commencé comme un simple Full of Grace et terminé sur toute autre chose, suivi par par tout le peuple du 3ème arrondissement (et surtout par le premier rang, je vous prie de croire qu’on a fait le taf comme il faut). Malheureusement, c’est le moment que choisis Flipotar, le roadie qui ne veut pas finir en retard, pour lui signifier qu’il doit quitter la scène d’un très explicite tapotement du cadran de sa montre effectué au vu et su de tout le public. La grande classe mec.
Bien trop gentleman pour balancer un coup de boule à l’importun (ça, ça serait rock), Rover s’exécute et s’éclipse rapidement, laissant derrière lui un trip mort-né et une très bonne impression. I stand corrected, l’animal s’en sort très bien en plein air, quand il s’en donne la peine.

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